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CINE FLASH : THE TRANSPORTER REFUELED (HERITAGE)

Publié le par Hugo

Dans la famille « sagas qui n’avaient absolument pas besoin d’être rebootées », je voudrais le fils ultra violent qui fracassent des genoux avec sa voiture et ses poings, s’il vous plait. Bon, je ne vais pas commencer à me plaindre, disons qu’ils ont simplement voulu se servir d'un concept de héro qui a fait ses preuves, même si cela reste une excuse pour sortir un énième film sur un homme aux limites de l’invincible qui peut s’aligner 5 mecs à la suite. J’aime le grand spectacle, j’aime les films pop corn et NOM DE DIEU ce sont les mêmes scénaristes et producteurs que les 3 premiers, c’est très prometteur !

 

 

Le réalisateur Camille Delamarre prend donc le relais sur la saga Transporteur après Louis Leterrier et Olivier Megaton, ce qui ne s’annonce déjà pas très facile, sachant que le bougre est plutôt nouveau dans le métier. Cependant, derrière les commandes, notre cher Luc Besson est de retour après un Taken 3 palpitant et explosif. Transporter Refueled, même si annoncé comme 4ème volet de la saga, à le gout, la couleur et l’odeur du reboot. Le film aurait pourtant pu être le début d’une nouvelle trilogie se déroulant dans la continuité des autres films si Jason Statham ne s’était pas retiré du projet comme un LACHE pour une stupide histoire d'argent. Bref.

 

 

Nous nous retrouvons dans ce volet sur la Côte d’Azur, ce qui donne lieu à des plans magnifiques de ses paysages, réalisés avec extrêmement de talent. Alors que trois russes s’emparent du pouvoir sur le trafic de femmes à Nice, nous suivons, 15 ans plus tard, le point de vue d’une de leurs premières victimes, une jeune femme aux agissements assez louches.

 

 

Franck Martin, toujours aussi classe et dangereux, accepte donc une livraison qui s’annonce bête et banale de la part de la femme en question. Du moins, C’EST CE QU’IL CROYAIT (suspense). On s’apercoie assez vite que la « mystérieuse » femme prépare quelque chose et n’agit pas seule.

 

 

Je te laisse deviner la raison qui motive cette fois les employeurs du Transporteur à retourner tout Monaco… Je te laisse quelques secondes… attention… et c’est la VENGEANCE ! Prends maintenant une minute pour encaisser la surprise et le choc.

 


Tu l’as compris, le scénario du film ne casse pas trois pattes à un canard, bien qu'il ne manque pas pour autant de petits détails bien trouvés. On notera non seulement la bonne volonté de se prononcer au nom des femmes afin de dénoncer un marché de la prostitution en Europe qui dépasse les limites de l’éthique. Les femmes sont d’ailleurs beaucoup plus présentes que dans n’importe quel Transporteur.

 

 

Le titre souffre directement d’un personnage principal qui ne colle pas vraiment à ce qu’il pu être. Ed Skrein n’est pas mauvais du tout, mais il rend Franck Martin attendrissant, moins viril et héroïque. Le concept même du Transporteur se base sur un homme qui n’écoute que ses propres règles, et se retrouve contraint de combattre pour une cause qui n’est pas la sienne : ce qui fait logiquement de lui un anti-hero.

 

 

Ce dernier se fait d’ailleurs violemment voler la vedette par son propre père, brillamment interprété par Ray Stevenson. Ex espion à l’humour jamais mal place, il se retrouve malgré lui impliqué dans les affaires de son fils adoré.

 

 

Leurs échanges très fréquents sont certainement présents afin d’apaiser l’image brutale de Franck, ce qu’ils font à merveille… Ils sont d’ailleurs tellement présents qu’il devient difficile de prendre le bagarreur au sérieux. Nous retrouvons donc dans ce film l’esprit de Indiana Jones et la Dernière Croisade, mais avec un père un peu plus bagarreur : une ressemblance qui devient flippante car Franck passe son temps à se faire appeler « Junior ».

 

 

Les scènes d’actions et de poursuites sont toujours très bien orchestrées, comme savent bien le faire les équipes de chez EuropaCorp, et voir les Peugeots des policiers jouer aux autos-tamponneuses dans les rues de Monaco, ça vaut le détour !

 

 

Le principe du Transporteur qui se fout littéralement de tout et de tout le monde est plutôt bien conservé : Franck explose chaque personne, innocente ou non, qui ose se mettre sur son passage, et commet même parfois plusieurs blessures qui semble assez grave. En revanche, le personnage n'est plus aussi sombre qu’avant, et le principe devient alors plus une source d’incohérences qu’autre chose.

 

 

Très proches ici de ceux de Taken, les combats sont jouissifs et rythmés, et cela fait vraiment plaisir de voir à quel point ils ont su rester fidèles aux précédents films : chaque combat du Transporter prend généralement place dans un endroit improbable, et les détails de l’environnement utilisés pour casser des machoires le sont tout autant.

 

 

Le film démarre sur les chapeaux de roues niveau grand spectacle et action, mais va petit à petit être la victime d’une monstrueuse avalanche de clichés qui rendent la fin du film absolument ridicule à mon goût. Je suis donc passé de très diverti à très déçu en quelques minutes. Quel dommage, car le titre ne manque pas de bonnes idées qui auraient pu être bien plus mises en valeur par un scénario de qualité.

 

 

Même si je ne peux pas te promettre que tu ne souffleras pas du nez devant les faits et gestes hallucinants de Francky, choppes le paquet de pop corn le plus proche, et va dont te vider la tête en regardant The Transporter Refueled, tu en as probablement besoin !

 

 

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